Thèse soutenue

Couplage entre émetteurs organiques et antennes optiques : perspectives pour l'éclairage et la signalisation automobile

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Auteur / Autrice : Faten Ben Chaabane
Direction : Béatrice Dagens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Optique et photonique
Date : Soutenance le 11/12/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et Matière
Partenaire(s) de recherche : référent : Faculté des sciences d'Orsay
Laboratoire : Centre de nanosciences et de nanotechnologies (Palaiseau, Essonne ; 2016-....)
Jury : Président / Présidente : Agnès Maître
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Izard, Azzedine Boudrioua, Raffaele Colombelli, Laetitia Pradere
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Izard, Azzedine Boudrioua

Résumé

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Cette thèse est la première étape dans la conception d’une source de lumière visible cohérente mais non lasante pour des applications d’éclairage et de signalisation automobiles. Dans ce travail, différents aspects théoriques, numériques et expérimentaux ont été abordés. Ainsi, des structures combinant différents émetteurs organiques et des nanoantennes (NP) ont été réalisées et ont permis de démontrer d’une part une exaltation de la luminescence grâce aux résonances plasmons des antennes, et d’autre part, une signature de couplage fort. Aucune suppression d’émission de lumière (quenching) n’a été observée dans nos structures où les NP métalliques sont en contact direct avec la couche organique. Ces résultats sont prédits par la loi de Kirchhoff locale où les molécules de la couche organique sont dans le régime de thermalisation.Un outil de simulation numérique aux éléments finis a été développé pour étudier le couplage entre un milieu dipolaire actif et des nanoantennes plasmoniques dans une structure LED (Light Emitting Diode). Le modèle, dont la validité dépasse le cadre de cette thèse, permet d'inclure la réponse nonlinéaire du milieu dipolaire dans les simulations électromagnétiques effectuées dans le domaine fréquentiel. Enfin, un premier dispositif OLED (Organic LED) a été développé, comme étape préliminaire et incontournable vers une source cohérente étendue. Une suite possible à ces travaux serait d’optimiser l’OLED fabriquée et d’y insérer des nanoantennes, en contact avec la couche organique émettrice, pour la transformer en dispositif émettant de la lumière dans le régime du couplage fort et en présence d’un état collectif.