Améliorer l'utilité, l'utilisabilité et l'acceptabilité de solutions technologiques innovantes et interopérables en viticulture
Auteur / Autrice : | Jean Larbaigt |
Direction : | Céline Lemercier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ergonomie |
Date : | Soutenance le 24/11/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cognition, langues, langage, ergonomie (Toulouse ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Franck Amadieu |
Examinateurs / Examinatrices : Céline Lemercier, Émilie Loup-Escande, Irène Gaillard, Éric Jamet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Émilie Loup-Escande, Alain Garrigou |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche conduit par une coopérative agricole. Dans la littérature, les technologies sont identifiées comme des leviers prometteurs pour faire évoluer les pratiques viticoles. Pour concrétiser ce potentiel, les technologies doivent être utilisées, interrogeant l’ergonomie sur la notion centrale de cette thèse : l’adoption technologique. Ce travail poursuit deux objectifs. Le premier consiste à comprendre les déterminants du processus d’adoption technologique, en situation professionnelle, dans une perspective ergonomique. Le second est d’engager une réflexion sur la pratique de l’ergonomie en faveur de ce processus d’adoption technologique. Quatre parties empiriques aux méthodologies variées sont présentées. La première partie vise, sur la base d’entretiens, à comprendre les raisonnements élaborés par les viticulteurs pour décider des interventions culturales. La deuxième partie propose une pratique réflexive sur les apports de l’intervention ergonomique en conception. La troisième partie est une expérience de recherche visuelle permettant d’anticiper l’utilisation d’une technologie envisagée dans le cadre du projet. Enfin, la quatrième partie présente une démarche d’évaluation de l’acceptabilité d’une technologie. A travers ces quatre parties empiriques, des déterminants de l’adoption technologique sont identifiés, en complément des facteurs des modèles théoriques existants. Sont discutés les limites et les perspectives de quatre actions ergonomiques : analyser l’activité, intervenir en conception, simuler une tâche et tester un système. Cette thèse contribue d’une part à une nouvelle grille de lecture théorique de l’adoption technologique, et d’autre part à la pratique de l’ergonomie sur cette thématique.