Thèse soutenue

Bourgeonnement vasale : caractérisation d’une nouvelle forme de développement non-embryonnaire dans l’ascidie colonial Polyandrocarpa zorritensis
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Auteur / Autrice : Marta Scelzo
Direction : Stefano TiozzoFederico Brown
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie du développement
Date : Soutenance le 16/09/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de biologie du développement de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Sébastien Darras
Examinateurs / Examinatrices : Aldine Amiel, Eve Gazave, Elisabeth Christians
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Turon, Éric Röttinger

Résumé

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Les tuniciers coloniaux peuvent générer un nouveau corps par reproduction asexuée et par la régénération entière du corps, deux formes de développement non-embryonnaire (DNE). Les différents modes de DNE sont définis en fonction de la nature des tissus organogénétiques. Curieusement, cette capacité est dispersée au sein du sous-phylum, qui contient des espèces capables de DNE (colonial) proches phylogénétiquement d’espèces ou les capacités régénératives sont absentes ou réduites (solitaire). Cela suggère que le DNE a été acquis et perdu plusieurs fois au sein du groupe. L’espèce coloniale Polyandrocarpa zorritensis semble avoir indépendamment acquis la capacité de DNE. Au cours de ma thèse, j’ai caractérisé le DNE dans cette espèce, en identifiant les étapes de DNE en conditions de laboratoire ainsi que les tissus et cellules mises en jeu. J’ai mis en évidence la participation des cellules mesenchymales et de l’épithélium vasculaire dans ce type de DNE. Ça n’a été pas décrit auparavant, et nous avons décidé de l’appeler ‘bourgeonnement vasale’. J’ai observé des cellules mesenchymales non-différenciées se regrouper et proliférer au point de régénération. J’ai décrit les cellules mesenchymales, en identifiant dans les cellules qui prolifèrent un morphotype non-différencié, les hémoblastes, aussi connues comme étant des cellules-souches putatives chez d’autres ascidies coloniales. De plus, j’ai défini la présence d’une étape de quiescence, la sphérule, dans le cycle de vie de P. zorritensis et j’ai caractérisé les variables environnementales et les mécanismes moléculaires mis en jeu dans la quiescence de cette espèce et dans une espèce éloignée, Clavelina lepadiformis.