Thèse soutenue

Des résultats autour des suites automatiques

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Auteur / Autrice : Shuo Li
Direction : Jean-Paul Allouche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance le 22/01/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de mathématiques de Jussieu-Paris Rive Gauche (1997-....)
Jury : Président / Présidente : Élise Janvresse
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Morier-Genoud
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Rigo, Edita Pelantová

Résumé

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Cette thèse est consacrée à l'étude des propriétés des suites automatiques. Cette dernière est une notion premièrement introduite et étudiée par les mathématiciens et les informaticiens théoriciens en combinatoire, notamment en théories des langages, mais elle a aussi des applications intéressantes en théorie des nombres. Dans cette thèse, on travaille sur quatre sujets concernant les aspects mathématiques et informatiques, liés aux suites automatiques. Dans le Chapitre 1, on donne une introduction aux suites automatiques ainsi que des résultats récents autour de ce sujet. Dans le Chapitre 2, on étudie le prolongement méromorphe des séries de Dirichlet du typef(s)=∑x∈Nkaxp(x)s sur C, avec (ax)neNk une suite automatique de dimension k, et p un polynôme elliptique qui ne s'annule pas sur Nk. Et aussi, des produits infinis sont calculés comme conséquences de ce résultat. Dans le Chapitre 3, on trouve une expression explicite pour toute suite automatique complètement multiplicative. Dans le Chapitre 4, on considère les séries formelles définies par des produits infinis du type, ∑n=1∞anxn=∏i=1∞p(xqi) avec p un polynôme à coefficients dans Q et p(0)=1, et q un entier plus grand que 1. On démontre que pour q et d fixés, il n'y a qu'un nombre fini des polynômes de dégrée au plus d tel que la série infinie obtenue par la définition précédente soit q-automatique. Dans le Chapitre 5, on étudie la longueur palindromique des suites automatiques, et on trouve toute les suites ayant la même longueur palindromique que celle de Thue-Morse.