Thèse soutenue

Nouvelles nanoparticules pour l'électrocatalyse appliquée à la conversion d'énergie : synthèse et analyse par spectroscopie d'absorption X operando

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Auteur / Autrice : Madeleine Han
Direction : Christel Laberty-RobertBenedikt Lassalle-KaiserDavid Portehault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie des matériaux
Date : Soutenance le 21/10/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Chimie de la matière condensée de Paris (1997-....)
Jury : Président / Présidente : Mathieu Salanne
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Jaouen
Rapporteurs / Rapporteuses : Elena R. Savinova, Manuel Gaudon

Résumé

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Pour satisfaire la demande énergétique mondiale, les batteries métal-air et les électrolyseurs sont envisagés pour le stockage et la conversion énergétique. La lenteur des réactions de formation de l’oxygène (OER), de réduction de l’oxygène (ORR) et de formation du dihydrogène (HER) impliquées dans ces dispositifs nécessite des électrocatalyseurs pour atteindre les performances requises. Ce travail est focalisé sur des électrocatalyseurs sous forme de nanoparticules et à base de métaux de transition, à bas coût, avec des activités électrocatalytiques élevées mais dont l’évolution lors des réactions nécessite une compréhension approfondie dans le but d’améliorer les performances. L’objectif a été de mieux comprendre l’évolution des catalyseurs en conditions opératoires en mobilisant une technique de choix : la spectroscopie d’absorption des rayons X (XAS) in situ. Nous avons ainsi pu d’abord d’expliquer la très grande activité électrocatalytique de borures de nickel pour l’HER et l’OER, avec une grande stabilité du borure dans le premier cas et la formation in situ d’un oxyde en surface des nanoparticules de borure dans le deuxième cas. Nous avons ensuite cherché synthétiser puis à comprendre la réactivité des pérovskites oxydes manganites et cobaltites pour l’ORR et l’OER en étudiant in situ les variations de degré d’oxydation des métaux de transition. Enfin, la possibilité de coupler les analyses operando XAS et en microscopie électronique à transmission a été évaluée pour le cas modèle de Co3O4.