Thèse soutenue

L’effet ouzo pour l’élaboration de nanocapsules hybrides (Hybridosomes®), l’encapsulation de composés hydrophobes par nanoprécipitation et la radiothérapie
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Auteur / Autrice : Clément Goubault
Direction : Fabienne GauffreSoizic Chevance
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences des Matériaux
Date : Soutenance le 04/12/2020
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans ; 2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Sciences Chimiques de Rennes - ISCR

Mots clés

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Résumé

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L’effet ouzo est un phénomène d’émulsification spontanée dans un système « eau/solvant miscible/composé hydrophobe », menant à la formation de gouttelettes de taille contrôlée et peu polydisperses. Il a par exemple été utilisé pour l’élaboration de nanoparticules, l’encapsulation ou encore la délivrance contrôlée de médicaments. Depuis plusieurs années, notre groupe a mis en place un procédé basé sur l’effet ouzo permettant la préparation de nanocapsules hydrophiles composées de nanoparticules inorganiques et de polymère : les Hybridosomes. Ainsi, ce procédé simple mène à des nanocapsules dont les propriétés sont modulables en fonction des nanoparticules assemblées (oxyde de fer, or, quantum dots…). L’objectif de ces travaux est de comprendre les mécanismes physico-chimiques impliqués dans la formation des hybridosomes ainsi que d’en explorer les applications, en l’occurrence l’encapsulation et la radiothérapie. La première partie de ce manuscrit est consacrée à l’étude du système ouzo permettant la réalisation des hybridosomes. Nous cherchons à comprendre les paramètres influençant l’établissement des gouttes, avec un intérêt tout particulier pour l’influence des ligands présents sur les nanoparticules. Par ailleurs, nous investiguons l’utilisation de nanoparticules de nature et de taille variées. Ensuite, nous évaluons l’utilisation de notre procédé pour l’encapsulation de composés hydrophobes par nanoprécipitation. Les très bonnes performances d’encapsulation ainsi que le relargage (in vitro et in vivo) sont exposés. Finalement, nous utilisons avec succès les hybridosomes composés de nanoparticules d’or et d’oxyde de fer pour la radiothérapie du glioblastome sur un modèle murin.