Thèse soutenue

Douceur et démocratie

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : David Uzal
Direction : Chantal Delsol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie pratique
Date : Soutenance le 10/01/2020
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Jean-Marie Apostolidès
Examinateurs / Examinatrices : Chantal Delsol, Guillaume Bernard, Philippe d' Iribarne
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Bernard, Philippe d' Iribarne

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Cette recherche a pour but de définir ce que pourrait dire la douceur dans le cadre d’une réflexion politique générale puis spécifiquement autour de la démocratie comme méthode et pratique, de sa forme classique à sa configuration contemporaine. Après un travail de définition, dans un langage philosophiquement exploitable d’un terme pour lequel les philosophes n’ont démontré qu’un très mince intérêt, si ce n’est aucun pour la plupart d’entre eux, nous avons entrepris de produire les bases d’une généalogie de la douceur (en Occident) en vue de repérer les assises et le contexte particulier à l’apparition et au développement de la démocratie qui semble être liée dans sa genèse, dans son application et dans son essence à une dose substantielle de douceur. Puis, nous avons développé une théorie du processus démocratique jusque dans ses manifestations les plus récentes, en lien avec la douceur, théorie qui ne se veut pas marginale mais centrale pour la compréhension de la dynamique démocratique et des excès que cette dynamique semble engendrer et dont nous serions aujourd’hui les témoins présentiels. Cette thèse, qui est sous-tendue par quelques thèses secondaires, prétend ouvrir une voie de réflexion autour de la douceur comme notion intégrée au politique et à la démocratie en particulier, conçue comme processus irrémédiable d’accentuation de ses principes, des formes de douceur, authentiques ou fausses, accentuées et déclinées depuis une même source que nous prétendrons cerner, semblant marquer un point de maturité, voire d’absolutisation, d’une méthode politique qui devient mode de vie totalisant et idéologie, et dont nous distinguerons donc les formes modérée et absolutiste