Etude du vieillissement de récepteurs solaires : estimation de propriétés thermophysiques par méthode photothermique associée aux outils issus de l'intelligence artificielle
Auteur / Autrice : | Reine Reoyo-Prats |
Direction : | Olivier Faugeroux, Bernard Claudet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'ingénieur |
Date : | Soutenance le 24/09/2020 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Énergie environnement (Perpignan ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Procédés, matériaux et énergie solaire (Perpignan) - Procédés, Matériaux et Energie Solaire |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Thierry Duvaut, Jean-Marc Thiriet, Stéphane Grieu, Benoit Rousseau, Benjamin Rémy, Florian Sutter |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Duvaut, Jean-Marc Thiriet |
Résumé
L’augmentation de la consommation énergétique et la prise de conscience du dérèglement climatique induit par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre engendrent un changement progressif du modèle énergétique. Les technologies faisant appel à des ressources renouvelables se développent depuis plusieurs décennies ; c’est notamment le cas des centrales solaires à concentration. La problématique de leur durabilité se pose donc. Cette thèse participe en premier lieu à la réflexion concernant la méthodologie de vieillissement accéléré des matériaux employés dans les récepteurs de ces centrales, partie soumise au rayonnement solaire concentré. Pour cela, plusieurs protocoles expérimentaux sont réalisés. Leur efficacité est principalement jugée au vue de l’évolution des propriétés radiatives des matériaux (absorptivité, émissivité). En parallèle, les propriétés thermophysiques que sont la conductivité thermique et la diffusivité sont étudiées sur un panel plus large de matériaux. Compte tenu des limites et des contraintes de caractérisation avec les méthodes actuelles, une nouvelle méthode d’estimation de ces propriétés est développée. Celle-ci est basée sur les réseaux de neurones artificiels et s’appuie sur des données expérimentales issues d’expériences photothermiques.