La Déformation Plastique Dynamique comme procédé monoétape d’élaboration pour l’optimisation des caractéristiques mécaniques des matériaux de structure : relations microstructure propriétés
Auteur / Autrice : | Jérôme Mespoulet |
Direction : | Guy Dirras, Pierre-Louis Héreil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences matériaux |
Date : | Soutenance le 22/12/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des Propriétés Mécaniques et Thermodynamiques des Matériaux (....-2010) |
Jury : | Président / Présidente : Jia Li |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Louis Héreil, Salima Bouvier, Halim Haddadi, Salah Ramtani, Nadia Bahlouli, Lukasz Farbaniec, Hocine Kébir | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Salima Bouvier, Halim Haddadi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la famille des alliages de cuivre, le Cu – Be a longtemps été le matériau au compromis de performances conductivité électrique/résistance mécanique le plus élevé. Cependant, en raison de sa toxicité, l’utilisation du Béryllium est devenue contraignante. Des solutions de remplacement portent désormais sur d’autres nuances, de type Cu - Ti, Cu - Ni - Si ou encore Cu - Ni - Sn. Ces derniers n’ont cependant pas encore démontré pleinement leur équivalence. Ainsi, les présents travaux de thèse, qui se sont déroulés dans le cadre du développement de nouvelles microstructures pour répondre aux besoins constants de matériaux performants en conditions hautes pressions fluides (liquide en quasi statique ou gazeux en dynamique), ont permis d’évaluer la capacité du procédé d’élaboration en régime dynamique à élaborer, en une seule étape, des microstructures nouvelles et optimisées, par impact direct à des vitesses de 2250±50s-1 et 4250±50s-1.Les résultats obtenus permettent de dire que les premiers objectifs qui concernaient l’augmentation des propriétés mécaniques macroscopiques ont été atteints pour les deux alliages de l’étude, à savoir Cu - Be et Cu - Ni - Sn. En effet, des gains de ~28 et 23% par rapport aux états initiaux ont été obtenus sans recourir à des ajouts d’éléments d’addition rares, voire stratégiques pour lesquels le marché mondial est contraint (exemples : Ta, V, Nb...). Mieux, l’alliage Cu - Ni - Sn qui est appelé à remplacer, pour l’application envisagée, l’alliage Cu - Be a montré de réels espoirs, quant à sa stabilité microstructurale