Thèse soutenue

Identifications imposées ou choisie et participation visible à des évaluations médiatisées non-certificatives
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Auteur / Autrice : Emmanuel Zilberberg
Direction : Bernard BlandinChristophe Jeunesse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation et de la formation
Date : Soutenance le 25/11/2020
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....) - Centre de recherches en éducation et formation (Nanterre ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Carré
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Blandin, Christophe Jeunesse, Philippe Carré, Éric Bruillard, Caroline Verzat, Nathalie Younes
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Bruillard, Caroline Verzat

Résumé

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Alors que l’identification patronymique prévaut lors d’évaluations en classe, l’utilisation d’artefacts pour collecter les réponses d’apprenant.e.s permet d’utiliser des modalités d’identification alternatives.La manipulation de l’identification de l'apprenant.e dans un dispositif pédagogique en classe proposant des évaluations non-certificatives fréquentes influe-t-elle sur la participation visible, enregistrée par l’artefact ?La littérature affirme que l’anonymat (absence de nom) est la cause de la participation visible en protégeant l’estime sociale en cas d’erreur. Nous supposons que la (non-)traçabilité de l’identifiant, et non l’anonymat, influe sur le degré de comparaison sociale entre apprenant.e.s, contribuant ou non à satisfaire leurs besoins d’autonomie, de compétence et de relation identifiés dans la théorie de l'autodétermination (TAD). Nous approfondissons l'étude du besoin de compétence, grâce à la théorie des buts d'accomplissement.Nous testons 3 modalités d’identification. Deux modalités explorent la polarité conventionnelle de la traçabilité (identification pseudonymique vs identification patronymique). La troisième modalité laissant les apprenant.e.s choisir leur identifiant ajoute une polarité identitaire qui oppose les identifications imposées (patronymique et pseudonymique) à l’identification autodéterminée. Nous faisons l’hypothèse que ces 3 modalités d’identification satisfont différemment les 3 besoins identifiés dans la TAD entravant ou favorisant la motivation intrinsèque. Nous mesurons ces différentiels en comparant les taux de réponses enregistrés par l’artefact lors des fréquentes séquences d’évaluations non-certificatives mises en œuvre.