Thèse soutenue

Essais sur les investissements et les flux financiers internationaux : le cas de la France
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Auteur / Autrice : Pierre Bui Quang
Direction : Valérie Mignon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Soutenance le 14/10/2020
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : EconomiX (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Cécile Couharde
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Mignon, Cécile Couharde, Jean-Bernard Chatelain, Céline Gimet, Christophe Hurlin
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Bernard Chatelain, Céline Gimet

Résumé

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Ce travail de thèse analyse les flux internationaux de portefeuille, de la France en particulier, au travers du prisme de leurs biais et de leurs conséquences pour la stabilité financière.Il est constitué de trois chapitres.Le chapitre 1 analyse les caractéristiques des flux financiers internationaux de portefeuille des points de vue géométrique, géographique et topologique. Ce chapitre s'intéresse à la fois aux facteurs unilatéraux et aux facteurs bilatéraux expliquant les flux financiers internationaux. Pour les facteurs unilatéraux, nous montrons que les effets liés au pays investisseur comptent autant que ceux liés au pays investi dans la distribution internationale des flux de portefeuille. Pour les facteurs bilatéraux, nous montrons que la topologie des biais financiers internationaux détermine des comportements d'investissement différents en fonction des positions relatives des pays.Le chapitre 2 s'intéresse aux biens d'investissement du portefeuille en actions des investisseurs français. Nous montrons que ces biais d'investissement sont très différents en fonction des catégories d'investisseurs, et qu'en outre ils n'excluent pas l'existence d'un souci des investisseurs de couvrir leur biais domestique si l'on considère la composition titre-à-titre des portefeuilles d'actions.Le chapitre 3 évalue la vulnérabilité de la dette publique française en raison de sa contrepartie extérieure. Nous estimons que la hausse du taux souverain liée à des désinvestissements étrangers serait de 38 points de base, dans un contrefactuel où la part des non-résidents dans la détention de dette publique disponible se serait écartée de l'évolution effectivement observée de 1,25 pp supplémentaire par trimestre pendant 1 an (soit 5 pp au total).