Thèse soutenue

Matrices aléatoires et graphes aléatoires

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Auteur / Autrice : Nathan Noiry
Direction : Nathanaël EnriquezLaurent Ménard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées et applications mathématiques
Date : Soutenance le 08/10/2020
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Modal'X (Nanterre). Université Paris Nanterre - Modal'X (Nanterre). Université Paris Nanterre
Jury : Président / Présidente : Francis Comets
Examinateurs / Examinatrices : Nathanaël Enriquez, Laurent Ménard, Francis Comets, Christina Goldschmidt, Justin Salez, Anne-Laure Basdevant, Maxime Février
Rapporteurs / Rapporteuses : Christina Goldschmidt, Justin Salez

Résumé

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Cette thèse se compose de plusieurs travaux ayant trait à la théorie des matrices aléatoires et à la théorie des graphes aléatoires. Dans le contexte des matrices aléatoires, un premier travail porte sur l'étude spectrale des matrices de Wishart dont la taille tend vers l'infini et dont les moments des coefficients explosent. Dans ce cadre, nous calculons un développement asymptotique de la limite des mesures spectrales empiriques au voisinage de la loi de Marchenko-Pastur. Dans un second travail, nous nous sommes intéressés aux modèles matriciels déformés. Nous démontrons que l'étude des mesures spectrales dans la direction des vecteurs propres des matrices de perturbation apporte de nombreuses informations sur le spectre de ces modèles, notamment sur les coordonnées des vecteurs propres. Enfin, dans un troisième travail, nous exploitons un outil classique de la théorie des matrices aléatoires -- la transformée de Stieltjes -- afin d'identifier une classe soluble de processus de renouvellement. Les deux autres contributions de cette thèse concernent la géométrie des modèles de configuration, (multi)-graphes aléatoires dont la suite des degrés est décidée à l'avance. Dans le régime sur-critique, nous nous sommes intéressés à l'analyse de l'algorithme de parcours en profondeur et à l'une de ses variantes, alternant entre parcours en profondeur et parcours en largeur. Nous démontrons qu'après une mise à l'échelle adéquate, les processus de contour associés à ces algorithmes convergent vers des profils déterministes, établissant en particulier l'existence de chemins simples de longueur linéaire, et l'existence de cycles de longueur linéaire ne possédant pas de raccourci à courte portée.