Cohérence de la discordance temporelle dans l'article de presse en espagnol péninsulaire contemporain
Auteur / Autrice : | Laurence Marie Debord Sfar |
Direction : | Mercè Pujol Berché |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations romanes : Espagnol |
Date : | Soutenance le 18/09/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Études romanes (Nanterre) - Études romanes (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Darbord |
Examinateurs / Examinatrices : Mercè Pujol Berché, Bernard Darbord, Éric Beaumatin, José Antonio Vicente Lozano | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Beaumatin, José Antonio Vicente Lozano |
Mots clés
Résumé
La pratique de l’espagnol en discours implique différentes possibilités d’expression. Elle se heurte à la rigidité normative de la concordance temporelle des grammaires descriptives : temps de la principale/temps de la subordonnée, incluant l’antériorité et la postériorité des procès. Notre objectif tente de déterminer ce mode incompris qu’est le subjonctif. Notre démarche a consisté à rendre compte des différentes raisons de la discordance temporelle dans la presse péninsulaire contemporaine. En effet parfois le journaliste-rapporteur a le choix entre deux possibilités temporelles du subjonctif. Aussi nous démontrons qu’un sens unique regroupe tous les sens attribués à ce mode dont les paramètres peuvent être déterminés grâce à la théorie calculatoire des modalités de L. Gosselin. Notre recherche met en évidence les causes multifactorielles parfois en interaction, à savoir le double sémantisme des verbes introducteurs d’alternance modale, le type de discours, le double positionnement énonciatif, le point de vue du locuteur, la dislocation temporelle, les adverbes de temps opposé dans les deux propositions, la cohérence textuelle, les inférences, etc. qui peuvent conduire, malgré la non-concordance, à une meilleure expressivité grâce aux effets de sens des temps du subjonctif.