Auteur / Autrice : | Sébastien Mignot |
Direction : | Georges-Claude Guilbert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Civilisation américaine |
Date : | Soutenance le 18/12/2020 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Université de préparation : Université du Havre (1984-....) |
Laboratoire : Groupe de recherche identités et cultures (Le Havre, Seine-Maritime) | |
Jury : | Président / Présidente : David Roche |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Coquet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Crémieux, Shannon Wells-Lassagne |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Selon l’expression de Ron Becker, la télévision américaine semble être entrée dans une ère qu’il qualifie, non sans recul critique, de « post-placard ». Ce discours, irrigué par les mêmes récits de progrès que les discours post-gay, post-racial ou post-féministe, proclame, sinon la disparition totale, au moins le recul significatif du placard. Longtemps considéré comme un des déterminants discursifs majeurs de l’homosexualité, puis des identités gays, ce dispositif de dissimulation serait aujourd’hui devenu obsolète. Comment, dans un paysage télévisuel traversé par un tel changement de paradigme, les modalités de représentation des personnages gays évoluent-elles ? Comment l’effritement du placard modifie-t-il la manière de concevoir les identités gay et hétérosexuelle (pensées souvent au singulier) ? Le contexte d’une visibilité gay accrue des années 1990 à nos jours aura-t-il achevé de remettre en cause « l’épistémologie du placard » identifiée par Eve Kosofsky Sedgwick ? Quelles continuités et quelles ruptures pouvons-nous identifier avec le paradigme du placard comme seul schéma de représentation ? Quels échos ces changements médiatiques trouvent-ils dans la société américaine ?