Thèse soutenue

Excitation collisionnelle des molécules NH et ND par He et H2 : théorie, comparaison avec les expériences et application astrophysique

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Auteur / Autrice : Ragav Ramachandran
Direction : François Lique
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 21/02/2020
Etablissement(s) : Normandie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire ondes et milieux complexes (Le Havre, Seine-Maritime)
Jury : Président / Présidente : Majdi Hochlaf
Examinateurs / Examinatrices : Luca Bizzocchi, Jacek Klos
Rapporteurs / Rapporteuses : Lola Gonzalez-Sanchez, Jérôme Loreau

Mots clés

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Résumé

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La molécule NH est cruciale dans la chimie de l'azote interstellaire car elle est un intermédiaire lors de la formation d'ammoniac dans l'MIS. L'abondance de cette espèce est une sonde cruciale de la chimie de l'azote. Avec les progrès des techniques d'observation, des transitions hautement résolues de ces molécules dans l'MIS ont été observées. Cependant, les rapports d'abondance observés des hydrures d'azote ne correspondent pas aux modèles astrochimiques. Les isotopologues sont utilisés pour sonder les voies chimiques. Pour une analyse précise de ces observations spectrales, des méthodes de modélisation non-LTE sont utilisées qui nécessitent des coefficients de taux de collision NH et ND précis. Dans ce travail, nous présentons des coefficients de taux résolus fins et hyperfins pour la (dé-)excitation de NH/ND due aux collisions avec He et celle de NH avec H2 qui devraient permettre une détermination précise de l'abondance de NH à partir des spectres d'observation. Dans cette thèse, nous présentons des PES ab initio hautement corrélés des NH-He et NH-H2 complexes Van der Waals. Les calculs des coefficients de taux état-à-état résolus fins et hyperfins pour les collisions NH-He ont été effectués en utilisant le nouveau PES pour les températures jusqu'à 350 K et les collisions ND-He pour les températures jusqu'à 200 K. De la comparaison, nous observons qu'il y a une différence significative entre les coefficients de taux actuels et précédents, qui est attribuée essentiellement à l'inclusion de l'effet vibrationnel dans les nouveaux calculs et à la comparaison entre les résultats NH-He et ND-He montre l'importance de calculer explicitement les coefficients de taux ND-He. Nous présentons également les premiers calculs pour NH-H2. Étant donné que les coefficients de taux He et H2 diffèrent considérablement, les ensembles de données collisionnelles NH-He et NH-H2 devraient être utilisés pour réviser l'abondance de NH dans l'espace.