Thèse soutenue

Identification par CGHarray de gènes candidats impliqués dans la tumorigénèse et le pronostic des tumeurs hypophysaires
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Auteur / Autrice : Hélène Lasolle
Direction : Gérald Raverot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 29/10/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscritpion : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon
Jury : Président / Présidente : Françoise Borson-Chazot
Examinateurs / Examinatrices : Gérald Raverot, Anne Barlier, Marie de Tayrac, Guillaume Assié
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Barlier, Marie de Tayrac

Mots clés

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Résumé

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L'objectif de ce travail était d'analyser le lien entre variations du nombre de copies (CNV) et pronostic des tumeurs hypophysaires. Nous avons réalisé une analyse par CGHarray de 195 tumeurs hypophysaires (56 gonadotropes, 11 immunonégatives, 56 somatotropes, 39 lactotropes and 33 corticotropes) dont le suivi 5 ans après la chirurgie était disponible. La première partie de ce travail a consisté à mettre en place une méthode de centralisation basée sur l'hybridation in situ en fluorescence (FISH) suite à l'identification d'erreurs de centralisation. Les log2 (ratios) bruts et les résultats de FISH différaient significativement pour 11 tumeurs. Dans la seconde partie, le lien entre les altérations et la récurrence a été évalué à l'aide de modèles de régression logistique. La quantité d'altérations n'était pas associée au pronostic dans la cohorte complète, mais était associée au type tumoral : élevée dans les tumeurs lacotropes, elle était plus variable dans les tumeurs cortico et somatotropes, et très faible dans les tumeurs gonadotropes et immunonégatives. La quantité d'altérations était par contre associée à plus de récurrences dans les tumeurs lactotropes, après ajustement sur l'invasion et la prolifération. Aucun CNV pronostique a été mis en évidence. Dans les tumeurs somato et corticotropes, les mutations de GNAS et USP8 n'étaient pas associées à la récurrence ni à la quantité de CNV. En conclusion, l'instabilité génomique était associée au type tumoral, et à un pronostic défavorable dans les tumeurs lacotropes. Les mécanismes à l'origine de ces altérations ne sont pas entièrement compris et l'étude du microenvironnement pourait être une piste de réflexion