Thèse soutenue

Impact des génotypes de blé sur le métabolisme secondaire des Pseudomonas et conséquences sur leurs interactions avec la plante hôte

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Auteur / Autrice : Laura Rieusset
Direction : Gilles ComteClaire Prigent-Combaret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance le 10/07/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Écologie Microbienne Lyon
Jury : Président / Présidente : Laurence Fraissinet-Tachet
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Comte, Claire Prigent-Combaret, Monica Höfte, Alain Bouchereau, Guilhem Desbrosses
Rapporteurs / Rapporteuses : Monica Höfte, Alain Bouchereau, Guilhem Desbrosses

Résumé

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Le sol adhérant aux racines des plantes abrite une communauté bactérienne importante et diversifiée. La plante libère, en effet, au niveau de ses racines, des exsudats qui vont sélectionner des bactéries capables de les utiliser. En retour, certaines bactéries sont capables d’entretenir des relations de coopération avec la plante, en stimulant sa croissance et en la protégeant contre des pathogènes. Ces bactéries phytobénéfiques dites PGPR (Plant Growth-Promoting Rhizobacteria) peuvent également interagir entre elles au sein de la communauté. Le double objectif de ces travaux de thèse, a été de développer une approche métabolomique pour étudier l’impact du mode de vie et des interactions plante-bactéries sur la physiologie des organismes et mettre en évidence des médiateurs chimiques de l’interaction. Pour répondre à cet objectif, notre étude a été réalisée sur deux organismes modèles, le blé tendre (Triticum aestivum L.) et des souches bactériennes appartenant au groupe des Pseudomonas fluorescents. Les travaux réalisés au cours de cette thèse ont permis une caractérisation de l’impact du mode de vie et des interactions sur la physiologie et l’expression des propriétés phytobénéfiques des Pseudomonas. Ils ont soulevé des points concrets à prendre en compte dans l’utilisation appliquée des PGPR en agriculture et ont également mis en évidence plusieurs médiateurs d’interactions entre la plante et les Pseudomonas. Ils forment un point de départ à de nombreuses perspectives à la fois pour définir l’activité biologique des médiateurs mis en évidence au cours de l’étude, mais également utiliser cette approche pour étudier d’autres interactions mettant en jeux d’autres organismes.