La question comme outil de construction de l’intercompréhension en réunion de travail
Auteur / Autrice : | Anouchka Divoux |
Direction : | Hervé Adami, Virginie André |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 07/12/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyse et traitement informatique de la langue française (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Mourlhon-Dallies |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Adami, Virginie André, Maj-Britt Mosegaard Hansen, Véronique Traverso, Henry Tyne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maj-Britt Mosegaard Hansen, Véronique Traverso |
Mots clés
Résumé
Cette thèse cherche à analyser le fonctionnement des questions lors de réunions de travail, tout en explorant leur lien à l’intercompréhension. Prenant son ancrage dans la sociolinguistique des interactions verbales, cette étude a nécessité la mise en place d’un cadre théorique éclectique composé de différents champs disciplinaires. Ce cadre sur-mesure permet à des approches différentes mais complémentaires d’éclairer la compréhension de ce phénomène inscrit dans un contexte complexe soumis à de multiples enjeux. Nous cherchons ainsi à comprendre comment les questions participent à l’intercompréhension des locuteurs, tout en analysant leurs spécificités sociolinguistiques, interactionnelles et pragmatiques en situation de travail. La constitution et l’analyse d’un corpus de quinze heures quarante d’enregistrement représentant environ 229 000 mots transcrits nous ont permis d’identifier plusieurs fonctionnements des questions à l’oeuvre dans la construction de l’intercompréhension. Nous nous intéressons ainsi à trois phénomènes peu décrits dans la littérature scientifique consacrée aux questions : les semi-assertions, les questions suspensives et les questions hybrides.