Thèse soutenue

Dimensionnement d'un système de prévision éolienne à court terme

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Auteur / Autrice : Aurore Dupré
Direction : Philippe Drobinski
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Météorologie, océanographie, physique de l'environnement
Date : Soutenance le 22/01/2020
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....)
Laboratoire : Laboratoire de météorologie dynamique (Palaiseau, Essonne ; 1968-....)
Jury : Président / Présidente : Mathilde Mougeot
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Drobinski, Antoine Rousseau, Freddy Bouchet, Mireille Bossy, Bénédicte Jourdier, Jordi Badosa
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Rousseau, Freddy Bouchet

Mots clés

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Résumé

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Dans un contexte de réchauffement climatique et de transition énergétique, le développement des énergies renouvelables est indispensable afin de garantir une production d’énergie qui réponde à une demande en croissance constante. Les producteurs éoliens Français bénéficient d’une période de rachat obligatoire de leur production de la part d’EDF durant 15 ans. Après cela, ils doivent vendre leur production sur le marché concurrentiel. Pour ce faire ils doivent annoncer à l’avance la quantité d’énergie qu’ils injecteront sur le réseau. En cas de déséquilibre, des pénalités leurs sont imputées. En France, l’échéance limite pour vendre son énergie est de 30 minutes.Ainsi, dans cette thèse, plusieurs approches de réduction d’échelle, paramétriques (régression linéaire) et non paramétriques (forêts aléatoires) sont développées, calibrées et évaluées. Les échéances considérées vont de 30 min à 3 h. Les méthodes de réduction d’échelle considérées sont très rarement utilisées pour des échéances inférieures à l’heure puisque les modèles numériques sont généralement exécutés toutes les 6 à 12 h. L’utilisation de mesures in-situ dans les méthodes de réduction d’échelle, afin de corriger la prévision numérique à l’initialisation, permet un gain de performance significatif. Comparé avec les méthodes statistiques classiques pour la prévision court terme, l’amélioration par rapport à la méthode de persistance va de 1.5% à 10 min à plus de 30% à 3 h. Afin de limiter l’accumulation d’erreurs lors du passage de la prévision du vent à la prévision de la puissance éolienne, une analyse de l’erreur induite par différentes variables météorologiques, comme la direction du vent ou la densité de l’air, également est présentée. Dans un premier temps, la prévision ferme par ferme est explorée puis la dimension spatiale est introduite. Pour finir, la valeur économique d’un tel système de prévision court terme est explorée. Les différentes étapes du marché de l’électricité sont étudiées et les différentes sources d’incertitude et de variabilité, comme les erreurs de prévision et la volatilité des prix, sont mises en évidence et évaluées. Pour les deux fermes considérées dans cette étude, les résultats montrent que les prévisions court terme permettent une augmentation du revenu annuel entre 4 et 5%.