Thèse soutenue

Les usages de l’article français dans les interlangues d’apprenants persanophones en situation non-guidée

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Auteur / Autrice : Zahra Sanavi Garoossi
Direction : Marie-Christine VarolAmir Moghani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage : linguistique et didactique des langues
Date : Soutenance le 16/12/2020
Etablissement(s) : Paris, INALCO
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherches Moyen-Orient Méditerranée (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Varol, Amir Moghani, Frank Alvarez-Péreyre, Homa Lessan-Pezechki, Anne Carlier, Mahmoud Reza Gashmardi, Sophie Vassilaki
Rapporteurs / Rapporteuses : Frank Alvarez-Péreyre, Homa Lessan-Pezechki

Résumé

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Cette thèse considère les interlangues « fossilisée » des apprenants en contexte non-guidé comme un point d’étude essentiel pour la compréhension des phénomènes complexes de contact inter-linguistique et la résolution des difficultés spécifiques de ce type d’apprenants. Elle s’attache à décrire, à partir d’un corpus établi, édité et analysé, la logique interne qui régit les transferts de la langue source (L1) de ces apprenants, le persan, vers la langue cible (L2), le français, dans le cas particulièrement complexe de la détermination des noms par l’article. Ce faisant, elle démontre l’importance prédominante des règles de la langue parlée par rapport à la langue écrite, tant dans le cas de la langue source que de la langue cible. La grammaire de l’interlangue persan / français de ces apprenants est en effet construite à partir des règles différentes du persan parlé et du français parlé. L’analyse de l’interlangue a donc supposé de faire l’analyse préalable des règles du persan parlé avant de les comparer à celles du français parlé. Ce faisant, la grammaire de ces objets linguistiques bizarres que sont les interlangues fossilisées, à priori agrammaticales, nous renseignent sur le fonctionnement discret de la langue source comme de la langue cible. On a ainsi pu établir que le point commun de la détermination nominale entre le persan parlé et le français parlé porte sur le marquage pragmatique d’une catégorie « moins défini » entre les référents définis et indéfinis.