Auteur / Autrice : | Kelly Kalynka Damasceno Cruz |
Direction : | Pierre-Antoine Chardel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 10/03/2020 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Jury : | Président / Présidente : Antonio Roberto Chiachiri |
Examinateurs / Examinatrices : Antonio Roberto Chiachiri, Victor Cilene, Erica Guevara, Magaly Prado, Marcia Tiburi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antonio Roberto Chiachiri, Victor Cilene |
Résumé
Cette recherche est dédiée à l'analyse systémique des types de sociabilité qui émergent dans le cyberespace, en particulier dans le cas où la présence massive d'internautes autour de sujets spécifiques de discussion est identifiée. Une fois que les groupes d'individus sont classifiés, nous en isolons deux types : les haters et les néo-haters. Leurs pratiques discursives sont alors observées tout au long du présent travail, en tenant compte de la manifestation volontaire et involontaire des acteurs sur le web. À partir de ces deux catégories, nous examinons la compréhension de l'éthique qui se dégage de ces tensions en ligne. En fonction de ces observations, nous nous penchons sur les caractéristiques de « l'amour évolutif » et de la « pensée complexe », qui sont - avec l'éthique - des concepts fondamentaux pour la compréhension de notions essentielles à l’expérience humaine, à savoir : le caractère « raisonnable », les croyances enracinées et, désormais à l’ère de l’hyperconnexion, les « bulles à filtres » dans les réseaux sociaux numériques. L’enjeu principal de la thèse est de montrer que la pensée complexe, telle qu’elle est définie par Edgar Morin et que l’amour complexe inspirée de « l’amour évolutionnaire » selon Charles Sanders Peirce, peuvent favoriser la reliance à l'ère numérique, en stimulant le summum bonum