Thèse soutenue

Contrôle biologique par conservation effets des plantes non cultivées sur les communautés d'arthropodes inféodées aux agrosystèmes
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Yusha Wang
Direction : Nicolas Desneux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 16/12/2020
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Côte d’Azur (2020-....)
Laboratoire : Institut Sophia Agrobiotech (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)
Jury : Président / Présidente : Lucia Zappalà
Examinateurs / Examinatrices : Lucia Zappalà, Philippe Giordanengo, Antonio Biondi, Yvan Capowiez, Anne-Violette Lavoir
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucia Zappalà, Philippe Giordanengo

Résumé

FR  |  
EN

La lutte biologique par conservation manipule l’agro-écosystème et son environnement de manière à améliorer les performances des ennemis naturels (telles que la survie, la fitness ou le comportement) et ainsi optimiser leur efficacité contre les ravageurs. Les plantes non cultivées sont cultivées pour créer un environnement nuisible aux ravageurs et aux maladies et / ou bénéfique aux agents de lutte biologique. L'objectif de ce travail de doctorat était d’étudier comment les plantes non cultivées affectent les interactions entre les plantes cultivées, les herbivores et leurs ennemis naturels à la fois au niveau individuel (traits d'histoire de vie) et de la population (dynamique des populations). Dans un premier temps, nous avons analysé la littérature sur les plantes non cultivées et leur impact sur la performance des ennemis naturels. Les familles des Apiacées, Asteracées, Polygonacées, Brassicacées, Lamiacées and Fabacées sont ressorties comme étant les plus bénéfiques pour les ennemis naturels. Dans un deuxième temps, nous avons mené des études de terrain sur deux agro-systèmes basés sur le blé-maïs et la tomate au champ. Nous avons évalué l'impact de trois niveaux de diversité des plantes non cultivées sur le rendement des cultures des communautés d'insectes et il a été montré un effet fort de la diversité des plantes non cultivées sur le contrôle biologique et sur la dynamique temporelle des interactions naturelles ennemi-ravageur. La diversité des plantes non cultivées a eu un impact positif sur les niveaux trophiques supérieurs (ennemis naturels), la lutte biologique contre les ravageurs, la biodiversité communautaire et la stabilité du réseau trophique. Enfin dans un 3ème temps, nous avons montré par des tests en laboratoire que l'ajout de plantes non cultivées peut améliorer la longévité et / ou la reproduction de Harmonia axyridis, en absence de proies. Ces plantes non cultivées pourraient être des candidats à utiliser pour diversifier les agro-écosystèmes et stimuler le contrôle biologique.