Un nouveau type de substitut vasculaire obtenu par tissage de fils issus de la membrane amniotique humaine
Auteur / Autrice : | Agathe Gremare |
Direction : | Nicolas L'Heureux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Cellulaire et Physiopathologie |
Date : | Soutenance le 29/06/2020 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bioingénierie tissulaire |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Farges |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas L'Heureux, Jean-Christophe Farges, Catherine Chaussain-Miller, Véronique Decot, Frédéric Joseph Heim | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Chaussain-Miller, Véronique Decot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En réponse à la faible performance des prothèses synthétiques pour les revascularisations de petit diamètre (≤ 6 mm), de nombreux travaux de recherche ont porté sur le développement de substituts vasculaires biologiques. Bien que des résultats prometteurs aient été obtenus, la production de ces greffons repose principalement sur des méthodes d’ingénierie tissulaire coûteuses. L’objectif de cette thèse était donc de produire, à moindre coût, un substitut vasculaire biologique humain de petit diamètre. Pour cela, la membrane amniotique humaine (MAH) et une méthode d’assemblage sans cellule, basée sur le tissage, ont été associées. Afin de mieux connaître ce tissu, une étude détaillée des propriétés mécaniques a, tout d’abord, permis d’identifier la MAH placentaire comme une zone mécaniquement forte ne devant pas être négligée lors de la production de nos fils. La découpe de la MAH a ensuite permis d’obtenir des fils qui ont été caractérisés, puis assemblés par tissage manuel pour produire des substituts vasculaires. In vitro, ces greffons présentaient des propriétés mécaniques (pression à l’éclatement, rétention à la suture, perméabilité transmurale) compatibles avec une utilisation clinique justifiant le passage à uneimplantation en site artériel chez l’animal.