Toxoplasmose amazonienne : biodiversité de Toxoplasma gondii chez l’homme et l’animal, conséquences pathologiques et mécanismes de virulence
Auteur / Autrice : | Stéphane Simon |
Direction : | Magalie Pierre Demar |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, Médecine, Santé |
Date : | Soutenance le 18/03/2019 |
Etablissement(s) : | Guyane |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Diversités, santé et développement en Amazonie (Cayenne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Ecologie, Evolution, Interactions des Systèmes amazoniens (LEEISA ; CNRS ; IFREMER ; Université de Guyane) - EPat |
Jury : | Président / Présidente : Mathieu Nacher |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Laure Dardé, Isabelle Coste-Villena | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Breurec, Bertrand de Toffol |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Découvert en 1908 simultanément en Afrique du Nord et au Brésil, Toxoplasma gondii est un parasite des vertébrés à sang chaud (mammifères et oiseaux). Les souches de T.gondii circulantes en Amérique du Nord et en Europe ont été regroupées en trois grandes lignées clonales : type I (virulence importante), type II (virulence intermédiaire) et type III (faible virulence). En Guyane française, la présence de souches «atypiques» de T. gondii chez les animaux sauvages et domestiques a été émise en évidence au début des années 2000. Ces souches non type I, type II ou type III ont un pouvoir pathogène très important, même chez les personnes immunocompétentes. 10 souches ont été sélectionnées : 5 souches isolées de patients hospitalisés au CH de Cayenne et 5 souches isolées de la faune sauvage ou de la faune domestique ainsi que 3 souches de référence correspondant aux 3 lignées clonales. Cette étude a comporté un volet génétique (microsatellites, gènes de virulence, expression de gènes, puces à ADN), un volet virulence dans le modèle murin (détermination de la Dose Létale, détermination d’un score prédictif de virulence) et un volet immunologique (dosage de cytokines).La présence de souches ‘atypiques’ de T. gondii en Guyane est bien établie. Ces souches ont des caractéristiques génétiques uniques en dehors des souches clonales rencontrées habituellement. Même si certains gènes des souches atypiques ont des similitudes avec des souches ayant une virulence faible, on constate cependant que cela ne diminue pas leur virulence. La réaction immunitaire mise en place par l’hôte ne parvient pourtant pas à éliminer l’infection qui peut se révéler grave en l’absence de traitement.