Thèse soutenue

Au-delà du WEIRD : une approche interdisciplinaire pour l'acquisition du langage

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Auteur / Autrice : Camila Scaff
Direction : Alejandrina Cristia
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie, médecine et santé. Sciences Cognitives
Date : Soutenance le 18/06/2019
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Frontières de l'innovation en recherche et éducation (Paris ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique (1985-....)
Jury : Président / Présidente : Anne Christophe
Examinateurs / Examinatrices : Alejandrina Cristia, Anne Christophe, Adriana Weisleder, Titia Benders, Damián E. Blasi, Elika Bergelson, Ewan Dunbar
Rapporteurs / Rapporteuses : Adriana Weisleder, Titia Benders

Résumé

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Jusqu'à présent, la majorité des recherches sur le développement des jeunes enfants provient de recherches centrées sur des populations dites « Occidentales, Eduquées, Industrialisées, Riches et Démocratiques (WEIRD en anglais ; Henrich, Heine, & Norenzayan, 2010). Il est moins documenté l'environnement de la petite enfance, les mécanismes d'apprentissage et les repères d'acquisition du langage des enfants qui grandissent dans des conditions autres que celles des « WEIRD ». J'ai contribué dans cette thèse à l'étude de l'impact de l'apport linguistique sur les résultats lexicaux en utilisant différentes approches méthodologiques ainsi que diverses populations. Ce document comporte : une méta-analyse explorant la relation entre le niveau socio-économique de l’enfant et le développement lexical précoce ; une étude empirique des effets du SE, du statut langagier et de l'âge sur le traitement lexical et le vocabulaire chez les jeunes enfants français ; et enfin, une étude utilisant des enregistrements pour analyser la quantité et les sources des apports linguistiques offerts aux enfants issus d’une communauté autochtone en Bolivie, les Tsimanes. Dans la discussion finale, je présente les avantages et les limites de la recherche interculturelle et les dangers de la généralisation à partir d'un seul type de contexte socio-écologique.