Thèse soutenue

L'inutilité de l'art comme corrélat culturel du sujet de la psychanalyse : analyse à partir de Freud et de Lacan

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Auteur / Autrice : Roberto Cristóbal Farriol Gonzalez
Direction : Alain Vanier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie. Psychanalyse
Date : Soutenance le 25/05/2019
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Christian Hoffmann
Examinateurs / Examinatrices : Alain Vanier, Christian Hoffmann, Laurent Ottavi, Sidi Askofaré, Patrick Martin-Mattéra
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Ottavi, Sidi Askofaré

Résumé

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En quoi la psychanalyse de Freud et de Lacan auraient quelque chose à dire concernant l’inutile dans l’art ? C’est la question centrale dans cette thèse. Une condition inutile qui caractérise les arts autant de nos jours qu’à certains moments dans l’histoire. L’argumentation montre en quoi cette condition est partagée avec la qualité paradoxale du sujet de la psychanalyse. Cette qualité paradoxale l’est, selon notre hypothèse, par rapport au sujet de la science et de la philosophie, raison pour laquelle le fil rouge de cet analyse sera le texte « La science et la vérité. En effet, si l’on suive les efforts de Lacan pour distinguer le sujet de la psychanalyse de celui de la science et de la philosophie, nous trouvons des éléments très propres aux poétiques. Ceux-ci sont constatés en parcourant l’histoire de l’art, l’esthétique et les théories utilitaristes de Bentham et Mill. Ainsi, l’hypothèse principale ici proposée c’est l’inutile dans l’art comme un corrélat culturel du sujet de la psychanalyse. Sans chercher ni à établir une définition de l’inutile, ni à décider si les arts le sont ou ne le sont pas, cette thèse propose une théorie psychanalytique qui par structure s’occupe de l’inutile, comme la règle fondamentale l’atteste. En le proposant comme un reste conditionné par la propre structure de l’être parlant, l’inutile apparaît comme un réel qui revient toujours à sa place. Si nous proposons un inutile dans l’art comme corrélat culturel du sujet de la psychanalyse, l’art vient être la manifestation privilégié au sein du lien sociale de ce qu’il y a de radicalement asociale et inutile chez le sujet