Thèse soutenue

Etude des propriétés mécaniques et de la déformation transitoire dans les zones de subduction à partir de l'analyse de l'activité sismique, le cas du Chili

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Florent Aden-Antoniów
Direction : Pascal BernardClaudio Satriano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Univers. Géophysique
Date : Soutenance le 11/01/2019
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : UMR-Institut de physique du globe de Paris (2005-....)
Jury : Président / Présidente : Hélène Lyon-Caen
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Bernard, Claudio Satriano, Hélène Lyon-Caen, Michel Bouchon, Monika Sobiesiak, Agnes Helmstetter
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Bouchon, Monika Sobiesiak

Résumé

FR  |  
EN

Les zones de subduction sont les endroits les plus sismiquement actifs du monde et sont également le siège de méga-tremblement de Terre comme celui qui frappa le Chili en 1960 d’une magnitude estimée à 9.5. Les dernières grandes ruptures ayant frappées le Chili ont permis de mettre en évidence des intéractions sismiques-asismiques complexes. Afin d’étudier ces interactions nous nous sommes penchés sur deux crises sismiques : l’essaim sismique d’Avril 2017 ; la phase préparatoire du séisme d’Iquique (M w 8.1) du 1er Avril 2014. L’essaim sismique qui pris place près de la ville de Valparaiso dans une région connue pour avoir eu l’expérience de très grands séismes par le passé en 1730 et en 1906 notamment. Dans le but d’étudier la dynamique de cet essaim nous avons construit un catalogue riche de plus de 2000 séisme composant la séquence. Une activité sismique intense commença deux jours avec le séisme principal de la séquence M w 6.9 et fut accompagné par un glissement progressif le long de l’interface que nous avons observé à la fois dans les données GPS mais également à l’aide de repeaters. Enfin, un séisme de magnitude 8,2, survenu le 1er avril 2014 près de la ville de Iquique, a rompu un tiers de la lacune sismique au nord du Chili. Cet séisme a été précédé d’une séquence d’essaims sismiques précurseurs qui semblent avoir été également accompagnés par des glissements stables de l’interface de subduction. A l’aide d’un catalogue de séisme plus complet, nous avons pu analyser finement la préparation du séisme d’Iquique. Nous mettons en évidence, à travers une approche statistique, l’apparition d’une quiescence sismique dans la région du choc principale. Nous lions cette quiescence à un glissement asismique profond potentiellement relié à la circulation de fluide sous pression le long de l’interface de subduction.