La stratégie de développement de l'hypogroupe familial : la pérennité face au défi de la transmission
Auteur / Autrice : | Badr Jelil |
Direction : | Octave Jokung Nguéna |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 14/11/2019 |
Etablissement(s) : | Valenciennes, Université Polytechnique Hauts-de-France |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut du développement et de la prospective (Valenciennes, Nord ; 1992-2019) |
Communauté d'Universités et Etablissements (ComUE) : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013) | |
Jury : | Président / Présidente : Sonia Boussaguet |
Examinateurs / Examinatrices : Octave Jokung Nguéna, Julien Husson, Mehdi Nekhili | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Julien Husson, Mehdi Nekhili |
Mots clés
Résumé
L’intérêt de la thèse est de démontrer qu’il existe un paradoxe dans l’hypogroupe familial parce que la pérennité de l’organisation tant espéré par le dirigeant est en opposition avec le choix de la transmission familiale. En effet, l’intégration des successeurs génère des conflits intergénérationnels qui limitent la sauvegarde du patrimoine sachant que le cédant souhaite préserver ses activités traditionnelles alors que la nouvelle génération désire changer l’offre de produits afin d’améliorer le positionnement concurrentiel de l’entreprise. Pour résoudre cette tension, l’intervention du chercheur sur le terrain a permis de mener des entretiens semi-directifs auprès de cinq hypogroupes familiaux de façon à identifier les contradictions entre les deux protagonistes et à proposer une stratégie de développement qui permettra de dépasser ces clivages. Ces travaux prouvent que le dirigeant de l’hyprogroupe familial n’est pas averse au risque parce qu’il devra remettre en question ses perspectives de croissance de façon à ce que son organisation renforce sa compétitivité sur le marché. Pour y arriver, la planification des objectifs est indispensable de manière à ce que le cédant et ses héritiers s’accordent sur une orientation commune dans le but d’atténuer la divergence de leurs visions. Cependant, les résistances mentales du chef de famille face à ces changements restent l’une des principales limites le conduisant vers des comportements déviants qui dégradent les chances de survie du capital.