Thèse soutenue

Le management du travail collaboratif en réseau numérique comme levier de bien-être, de performance collaborative et d'innovation : vers une modélisation

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Auteur / Autrice : Samir Debbah
Direction : Delphine Van Hoorebeke
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 28/11/2019
Etablissement(s) : Toulon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines. ED 509 (Toulon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherche en gestion d'Aix-Marseille
Jury : Président / Présidente : Vincent Chauvet
Examinateurs / Examinatrices : Delphine Van Hoorebeke, Vincent Chauvet, François Silva, Laïla Benraïss, Guillaume Biot-Paquerot, Djamila Elidrissi
Rapporteurs / Rapporteuses : François Silva, Laïla Benraïss

Résumé

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La collaboration humaine a toujours été une façon de s’entraider, de travailler ensemble, afin de surmonter des tâches difficiles. Cependant, avec les outils numériques, ces actions se sont amplifiées permettant ainsi la mutualisation des expériences et des savoirs pour un objectif commun. Le travail collaboratif en réseau numérique (TCRN) a pour fondement la notion de collaboration, dotée d’une particularité technologique. Pour Spinuzzi (2012), le travail collaboratif est un système d’activités collectives où plusieurs collaborateurs participent à des tâches de manière cyclique pour résoudre des problèmes. Kitade (2000), nomme cette façon de travailler comme étant une communication médiatisée par ordinateur (CMO), il trouve ainsi, que l’interaction et la collaboration forme le socle de cette nouvelle forme de travail. Cette recherche a ainsi pour objectif de comprendre le fonctionnement du travail collaboratif en réseau numérique, et la manière dont les décideurs se saisissent d’outils pour assurer le bon fonctionnement. Pour mieux explorer ce type de travail sur le terrain, deux études ont été menées séparément. La première étude est de nature qualitative avec une approche abductive, les allers-retours fructueux sur le terrain, ont permis d’observer un ensemble de variables utiles à cette forme de travail. Quant à la deuxième étude, elle est de nature quantitative, d’où l’intérêt d’utiliser des statistiques inférentielles de première génération pour valider ou invalider nos hypothèses. Les résultats de nos recherches indiquent un ensemble de variables qui cadrent ce type de travail comme l’intelligence collective, la culture communautaire ou encore le partage de connaissances. De ce travail, il ressort également que la mobilité, la collaboration et le partage de documents, forment le socle des environnements numériques de travail.