Créateurs et créatures de séries télévisées : une poïétique du personnage
Auteur / Autrice : | Marie Maillos |
Direction : | Paul Lacoste |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études audiovisuelles |
Date : | Soutenance le 08/07/2019 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche en audiovisuel-Savoirs, praxis et poïétiques en art (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Gimello-Mesplomb |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Lacoste, Sarah Sepulchre, Hélène Laurichesse, Florent Favard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Gimello-Mesplomb, Sarah Sepulchre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il existe un espace entre l’auteur et son personnage. Ce lieu est celui de la création, or scénaristes et showrunners eux-mêmes évitent consciencieusement de l’aborder dans leurs entretiens et leurs témoignages : comme l’électricité qu’utilise le Dr Frankenstein dans le roman de Mary Shelley pour donner vie à sa créature, ce qui donne vie au personnage audiovisuel apparaît aux créateurs comme une énergie magique qu’ils ne comprennent pas. Pourtant, la question de cette poïétique particulière aux personnages est d’autant plus prégnante en série que ceux-ci y ont une importance majeure, assurant la cohésion du texte et sa richesse. Nous nous sommes ici concentrés sur dix showrunners américains contemporains et leurs séries. En nous reposant d’une part sur leur intuition, notamment au travers des divers entretiens donnés au cours de leurs carrières, et d’autre part sur une analyse des séries terminées ou de leur bible, nous tentons dans cette thèse de conceptualiser cette « magie ».