Thèse soutenue

Etude des interactions plantes-bactéries dans le contexte de la biosynthèse des isoprénoïdes chez Arabidopsis thaliana
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Auteur / Autrice : Chloé Groh
Direction : Florence Arsène-PloetzeDimitri Heintz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 15/10/2019
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de biologie moléculaire des plantes (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Claire Prigent-Combaret
Examinateurs / Examinatrices : Florence Arsène-Ploetze, Dimitri Heintz, Claire Prigent-Combaret, Pierre Peyret, Valérie Geoffroy, Hermann J. Heipieper
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Prigent-Combaret, Pierre Peyret

Résumé

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Les isoprénoïdes constituent une grande classe de molécules que l'on retrouve chez tous les organismes vivants et qui sont impliquées dans divers processus biologiques. Le but de ma thèse était de déterminer si ces molécules pouvaient être impliquées dans les interactions entre plantes et bactéries. J'ai travaillé sur des plantes Arabidopsis thaliana sauvages, et sur deux mutants affectés dans chacune des deux voies de biosynthèse des isoprénoïdes existant chez les plantes supérieures. Un inventaire des communautés constituant le microbiote de ces plantes a mis en évidence certaines bactéries dont l’abondance varie dépendamment du génotype, malgré l'existence d'un microbiote commun entre plantes sauvages et mutantes. De plus, il a été démontré que les plantes affectées dans la voie de biosynthèse plastidiale, dite du méthylérythritol phosphate (MEP), sont plus sensibles que les plantes sauvages à l’infection par Pseudomonas syringae, un phytopathogène bien connu. Ensemble, ces résultats suggèrent que les isoprénoïdes peuvent jouer un rôle dans les interactions entre plantes et bactéries. D’autre part, 230 souches interagissant avec A. thaliana ont été isolées au laboratoire, parmi lesquelles certaines ont été testées pour déterminer leur effet sur le phénotype et la résistance des plantes à P. syringae, ainsi que l’effet des isoprénoïdes sur ces souches.