Thèse soutenue

Evaluation des altérations microstructurales dans le cerveau humain et dans des modèles expérimentaux avec spectroscopie par résonance magnétique à pondération diffuse

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Auteur / Autrice : Guglielmo Genovese
Direction : Stéphane LehéricyFrancesca Branzoli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 11/12/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut du cerveau et de la moëlle épinière (Paris). Centre de neuroimagerie de recherche
Jury : Président / Présidente : Yves Samson
Examinateurs / Examinatrices : Nadja Van Camp, Julien Valette
Rapporteurs / Rapporteuses : Luisa Ciobanu, Jean-Philippe Ranjeva

Résumé

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La spectroscopie pondérée en diffusion (DW-MRS) est un outil unique pour étudier la microstructure cérébrale, grâce à la compartimentation spécifique des métabolites dans les différents types de cellules cérébrales. Dans cette thèse, on a étudié la DW-MRS de plusieurs manières complémentaires afin de pouvoir appliquer cette technique à des études cliniques: optimisation du pipeline d’acquisition et de l’analyse des données, reproductibilité des mesures de diffusion et validation histologique des métriques de DW-MRS comme marqueurs potentiellement utiles des altérations de la microstructure liées aux maladies du cerveau. La thèse est composée de trois parties. Dans la première partie, on propose une optimisation de l'acquisition pour les expériences DW-MRS chez l'homme, et une évaluation de la faisabilité d'une séquence DW-semi-LASER pour des études cliniques à 3 T. Dans la deuxième partie, on s’est concentrés sur la validation des métriques de DW-MRS par des mesures histologiques dans deux modèles murins de myélopathie. Une forte corrélation a été trouvée entre la diffusivité du mIns et la fraction de la surface des astrocytes, confirmant l'hypothèse selon laquelle la diffusivité du mIns peut être utilisée comme marqueur de l'hypertrophie des astrocytes au cours du processus inflammatoire. Dans la dernière partie, on a étudié l'évolution longitudinale des altérations axonales et gliales après un AVC dans le cerveau humain. On a observé la présence d’une inflammation à cause de la réactivité gliale environ un mois après l’AVC et de la réactivité astrocytaire jusqu’à environ trois mois après l’AVC.