Thèse soutenue

Étude magnétopause avec une simulation numérique multi-fluide

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Roberto Manuzzo
Direction : Laurence RezeauFrancesco Califano
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique des plasmas
Date : Soutenance le 17/12/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi (Pise, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique des plasmas (Palaiseau, Essonne ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Caterina Riconda
Examinateurs / Examinatrices : Roberto Bruno
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Foullon, Jörg Büchner

Résumé

FR  |  
EN

Dans cette thèse, je présente des nouvelles méthodes qui permettent d'obtenir une analyse multi-fluide “réaliste” de la magnétopause de la Terre. Ce but est atteint en trois étapes. L'analyse des données est réalisée grâce à de nouvelles techniques qui relâchent la plupart des hypothèses le plus souvent faites pour ces analyses. Ces techniques aident à distinguer si les variations observées sont causées par les mouvements de la magnétopause ou par la modification de sa structure au cours du temps. Techniques d'optimisation aident à choisir automatiquement les paramètres (seuils) dont les méthodes sont dépendent. Les profils spatiaux fournissent l'information primaire pour un nouveau modèle analytique 3fluides (deux populations ioniques et une population d'électrons), qui permet de faire en sorte que la population de chaque région voit sa densité s'annuler dans la région opposée avec une région de superposition au milieu. Le modèle aide aussi a déterminer dans quelle proportion les deux populations ioniques contribuent à la population ionique globale, même lorsque cette information n'est pas directement accessible dans les données, permettant en particulier d'expliquer la forme de la fonction de distribution ionique. L'équilibre décrit par ces profils analytiques est ensuite perturbé et pris comme condition initiale d'un code 3fluides, qui a été développé dans ce but. Le modèle de la magnétopause montre une instabilité de reconnexion magnétique, en accord avec ce qui est observé dans les données proches du cas analysé et mènent à conclusions en ce qui concerne la distribution spatiale du mélange des deux populations.