Auteur / Autrice : | Victoria de Sainte Agathe |
Direction : | Christophe Balland |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 23/09/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Physique nucléaire et hautes énergies (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Delphine Hardin |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Renault, Pedro Ferreira, Jean-Paul Kneib | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vanina Ruhlmann-Kleider, Alain Blanchard |
Résumé
La propagation des oscillations acoustiques baryoniques a laissé une empreinte dans la répartition de la matière de l’univers, visible sous la forme d’un excès de probabilité pour deux objets d’être séparés par une distance égale à l’échelle acoustique. La mesure de l’échelle acoustique dans la fonction de corrélation à deux points de la matière au redshift z, parallèlement et perpendiculairement à la ligne de visée donne accès, respectivement, aux rapports DH(z)/rd et DM(z)/rd où DH est la distance de Hubble, DM la distance angulaire comobile et rd l’horizon acoustique. On peut suivre la répartition de la matière en utilisant les absorptions Lyman-alpha visibles, sous la forme de forêts, dans les spectres des quasars à haut redshift. Puisque chaque spectre donne accès une centaine d’absorptions, cela permet de mesurer l’échelle acoustique même quand la densité de quasars observés est faible. Dans cette thèse, je décris le processus d’analyse qui, en utilisant environ 200 000 spectres de quasars du relevé eBOSS-SDSS IV, aboutit aux mesures DH(2.34)/rd = 8.86+/-0.29 et DM(2.34)/rd = 37.41+/-1.86. En combinant ces résultats avec les mesures de l’échelle acoustique à d’autres redshifts, j’obtiens la plus forte contrainte actuelle, à bas redshift, sur les paramètres Omega-m et Omega-Lambda dans le cadre du modèle Lambda-CDM.