Antennes compactes reconfigurables en diagramme de rayonnement pour la modulation spatiale MIMO et introduction aux communications numériques par rétrodiffuseurs
Auteur / Autrice : | Kammel Rachedi |
Direction : | Julien de Rosny, Abdelwaheb Ourir |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie électronique |
Date : | Soutenance le 15/10/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mécaniques, acoustique, électronique et robotique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Langevin-Ondes et images (Paris ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Roussel |
Examinateurs / Examinatrices : Redha Abdeddaim | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabien Ferrero, Martine Liénard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Modulation Spatiale MIMO (Multiple Input Multiple Output) SM-MIMO est apparue pour répondre à la fois aux besoins croissants de forts débits binaires et d’efficacité énergétique des dispositifs connectés pour l’Internet des objets (IoT) et les réseaux sans fil (5G, Wi-Fi, etc...). Elle se caractérise par l’emploi d’un réseau d’émetteurs. Chaque élément du réseau d’émetteurs code pour un symbole particulier. Mais cette solution n’est pas envisageable pour l’implémentation de petits objets connectés. Dans la première partie de la thèse, nous avons développé plusieurs antennes reconfigurables. Pour nos applications, une antenne reconfigurable possède différents diagrammes de rayonnement codant chacun pour un symbole binaire particulier. Les premiers prototypes fabriqués reposent sur une ligne méandre en couplage avec des résonateurs parasites. Pour accroître la compacité de l’antenne, nous avons conçu une antenne à anneaux fendus générant 8 différents diagrammes de rayonnement décorrélés à la fréquence de 2.45GHz. Pour estimer la fiabilité de la transmission radio, nous calculons numériquement et évaluons expérimentalement la probabilité d’erreurs de transmission (BER) en fonction du rapport Signal-sur-Bruit (SNR). Nos antennes présentent des résultats prometteurs dans l’implémentation d’une communication numérique en environnement indoor. Dans une deuxième partie de la thèse, pour transmettre une donnée vers un récepteur, nous avons exploité les ondes électromagnétiques ambiantes comme sources d’opportunité. Cette nouvelle technique de communication numérique repose sur un rétrodiffuseur capable de commuter entre différents états d’impédance et module le champs électrique ambiant. Ces réseaux sont sujets à des interférences. En particulier, on montre que le diagramme d’interférences entre une source d’onde, un rétrodiffuseur et un récepteur dépend fortement de leur localisation dans l’espace. Nous estimons le BER de la communication par rétrodiffusion et démontrons qu’il dépend du contraste de puissance estimé par le récepteur. A la fin du manuscrit, on donne des axes de recherche possibles pour améliorer la sensibilité du récepteur vis-à-vis du rétrodiffuseur et augmenter le débit binaire de cette communication numérique.