Saisonnalité et dynamique des consortia microbiens dans la Baie de Banyuls
Auteur / Autrice : | Stefan Lambert |
Direction : | François-Yves Bouget |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanographie microbienne |
Date : | Soutenance le 18/04/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'océanographie microbienne (Banyuls-sur-Mer, Pyrénées-Orientales ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Ingrid Obernosterer |
Examinateurs / Examinatrices : Behzad Mostajir, Pierre E. Galand | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Urania Christaki, Raffaele Siano |
Résumé
Dans les océans tempérés, les transitions printanières annuelles sont accompagnées de blooms phytoplanctoniques. Le phytoplancton joue un rôle essentiel dans les cycles biogéochimiques et produit la moitié de la production primaire globale. Une série temporelle établie en 2007 à SOLA, un site côtier dans le Nord-Ouest méditerranéen, surveille les paramètres environnementaux et biologiques. Dans le premier chapitre, plusieurs « amplicon sequence variants » (ASVs) microbiens avaient des motifs annuels récurrents, malgré les perturbations environnementales caractéristiques des zones côtières. L’analyse de réseaux, décrite dans le deuxième chapitre, a révélé que la salinité et la température impactaient la structure des communautés microbiennes. Des sous-réseaux ont montré que des ASVs persistant changeaient de partenaires en fonction des perturbations environnementales. Ces observations suggèrent l’existence de redondance fonctionnelle dans les communautés microbiennes marines. Dans le troisième chapitre, des expériences microcosmes ont confirmé que des variations de température affectaient la structure des communautés microbiennes naturelles. À basse température, les picophytoplanctons étaient dominants, tandis que les diatomées prévalaient aux températures plus fortes. Ces résultats permettent d’expliquer le maximum d’abondance de Bathycoccus prasinos tous les ans au minimum de température à SOLA. Ce manuscrit, intégrant à la fois les résultats d’une série temporelle, de cultures cellulaires et de microcosmes, a permis d’éclaircir l’impact anthropologique sur les communautés microbiennes marines.