Thèse soutenue

Mécanismes de passage transcutané : étude des interactions nanoparticules / peau
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Auteur / Autrice : Kamilia Kemel
Direction : Cécile Laugel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 13/03/2019
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lipides : systèmes analytiques et biologiques (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2015-....) - Institut Galien Paris-Saclay (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 1998-....) - Institut de chimie physique (Orsay, Essonne ; 2000-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Marie-Alexandrine Bolzinger
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Laugel, Marie-Alexandrine Bolzinger, Igor Chourpa, Gilberte Marti-Mestres, Vincent Faivre, Ariane Deniset-Besseau
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Alexandrine Bolzinger, Igor Chourpa

Résumé

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De nombreux systèmes nanoparticulaires ont été développés pour modifier la délivrance de molécules par la voie cutanée. Dans ce travail de thèse, nous nous sommes intéressés aux nanoparticules lipidiques type Janus (JNP), une forme galénique innovante caractérisée par la combinaison de deux compartiments, de polarité chimique opposée, un compartiment aqueux accolé à un compartiment lipidique. L’objectif principal a été la caractérisation des JNP. La spectroscopie ATR-FTIR a permis de mettre au point un descripteur IR permettant de suivre la stabilité physique des JNP à l’air libre et en fonction du temps. Le même descripteur a permis de suivre leur devenir à la surface de la peau, et de constater une pénétration significative à partir de 3 heures d’application. Nous avons prouvé que l’AFM-IR est une technique prometteuse pour étudier la nanostructure de la peau. De plus, elle a permis de montrer qu’après 24 heures d’application, les JNP se sont accumulées dans les premières couches du SC avec un gradient dans les couches plus profondes du SC. En revanche, il n’a pas été possible de déterminer si elles ont pénétré à l’état intact ou dégradé. Les JNP semblent avoir une influence sur la pénétration cutanée de l’acide hyaluronique, elles ont permis une augmentation significative de son flux de pénétration. La caractérisation de la phase lipophile des JNP par différentes techniques (LC-MS, DLS, Cryo-TEM, diffraction des rayons X…) a permis de mieux comprendre leur instabilité aux températures élevées (32°C - 43°C).