Auteur / Autrice : | Stéphane Champiat |
Direction : | Christophe Massard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 21/02/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cancérologie : biologie-médecine-santé (Villejuif, Val-de-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Chaput-Gras |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Massard, Nathalie Chaput-Gras, Jean-Philippe Spano, Antoine Italiano | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Spano, Antoine Italiano |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les anticorps bloquant les points de contrôle immunitaires modifient profondément la gestion des patients atteints de cancer. À la pointe de cette nouvelle classe d'agents anticancéreux, les anticorps anti-PD-1 / PD-L1 peuvent ainsi restaurer une réponse efficace des cellules T antitumorales. En conséquence, ces agents sont maintenant approuvés dans divers types de tumeurs, tels que le mélanome, le cancer bronchique non à petites cellules, le cancer du rein, les tumeurs ORL ou le cancer de la vessie. Ces nouvelles immunothérapies entraînent également de nouveaux profils de réponse tumorale tels que des réponses tumorales retardées ou des pseudoprogressions. Au fil de l’expérience acquise avec ces traitements, il a été observé chez certains patients un état de progression rapide de la maladie, ce qui pourrait suggérer que le blocage de points de contrôle immunitaire pourrait avoir un effet délétère en accélérant la maladie chez un sous-groupe de patients. Ce travail de thèse a permis de caractériser sur le plan clinique et biologique ce phénomène d’accélération de la croissance tumorale sous immunothérapie anti-checkpoint que nous avons définit “maladie hyperprogressive” (HPD). L’analyse transcriptomique d’échantillons tumoraux de ces patients a permis d’orienter vers un rôle spécifique de l’environnement myeloide.