Auteur / Autrice : | Alan Morin |
Direction : | Jérôme Mathé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 09/07/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire analyse et modélisation pour la biologie et l'environnement (Evry, Essonne ; 1998-) |
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Juan Pelta |
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Mathé, Juan Pelta, Damien Baigl, Bernard Tinland, Fabien Montel, Guillaume Tresset | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Damien Baigl, Bernard Tinland |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les nanopores sont des ouvertures de taille nanométrique sur une membrane étanche isolante qui permettent de réaliser le suivi des objets qui les traversent. Il existe dans la nature des nanopores facilement reproductible en laboratoire comme l'alpha-hémolysine mais qui présente l'inconvénient d'avoir une durée de vie limitée ainsi qu'une fragilité importante (difficulté à les utiliser dans des dispositifs nomades). En s'intéressant aux nanopores solides nous cherchons à étudier une alternative plus stable dans le temps et donnant des résultats d'une plus grande reproductibilité. Les nanopores que nous utilisons sont obtenus par perçage par FIB (Focused Ion Beam) au LPN sur divers supports. Les membranes de silicium commerciales ont une épaisseur typique comprise entre 10 et 300 nm et servent à l'origine comme support d'observation de composé en microscopie électronique à transmission. Leur usage en est détourné ici afin de percer des nanopores uniques au sein d'une fenêtre de 100 x 100 μm en moyenne. Les nanopores peuvent alors être mesuré par TEM ou MEB afin d'estimer la taille du pore lors de la fabrication afin de calibrer les doses nécessaires au perçage des pores.