Thèse soutenue

Pratiques funéraires de la transition entre l’âge du Bronze moyen et l’âge du Bronze final dans le sud-est du Bassin parisien : une approche archéo-anthropologique

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Auteur / Autrice : Mathilde Cervel
Direction : Stéphane VergerHenri Duday
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, histoire et civilisations des mondes anciens des origines à l'antiquité tardive
Date : Soutenance le 08/11/2019
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Laboratoire : Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (Paris)
Jury : Président / Présidente : Eugène Warmenbol
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Verger, Henri Duday, Eugène Warmenbol, Claude Mordant, Stéphane Rottier, Caroline Polet
Rapporteurs / Rapporteuses : Eugène Warmenbol, Claude Mordant

Résumé

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Le sud-est du Bassin parisien se situe, pour la période de transition entre l’âge du Bronze moyen et l’âge du Bronze final, au contact de deux grands courants culturels : les cultures Nord-alpine et Manche/Mer-du-Nord. Les sites funéraires retrouvés le long des cours de la Seine et de l’Yonne ont permis de mettre au jour des pratiques funéraires variées correspondant notamment à des sépultures longues et des sépultures courtes. Les études antérieures ont mis en avant une influence majeure de la culture Nord-alpine sur cette zone géographique. Elles ont aussi proposé la provenance extérieure de certains individus. A la suite de ces travaux, cette étude a repris l’ensemble des données de quatorze sites présentant des inhumations et pour lesquels des données archéologiques et ostéologiques étaient accessibles. Le but de cette relecture était d’établir si des groupes de populations pouvaient effectivement être déterminés d’un point de vue archéologique puis validés d’un point de vue biologique par des observations métriques et morphologiques grâce aux caractères discrets. L’observation pour chacune des échelles de l’étude n’a pas révélé de groupe de population distinct. Elle a toutefois permis de proposer des fonctionnements spécifiques selon chacun des groupes de sépultures. De plus, la présence de sépultures courtes où certains défunts subissent des manipulations pourraient révéler l’existence d’autres circuits de traitement des corps, hors des contextes de nécropoles. Leur mise en parallèle avec le développement majeur de la pratique de l’incinération et du nombre d’individus sur les sites pourrait indiquer un accès progressif facilité à l’espace funéraire.