Thèse de doctorat en Sciences et génie des activités à risques
Sous la direction de Franck Guarnieri.
Soutenue le 21-05-2019
à Paris Sciences et Lettres (ComUE) , dans le cadre de Ecole doctorale Ingénierie des Systèmes, Matériaux, Mécanique, Énergétique (Paris) , en partenariat avec Centre de recherche sur les risques et les crises (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) (laboratoire) et de École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) (établissement de préparation de la thèse) .
Le président du jury était Érik Neveu.
Le jury était composé de Franck Guarnieri, Edward Powley, Elsa Gisquet, Sébastien Travadel.
Les rapporteurs étaient Érik Neveu, Sophie Gaultier-Gaillard.
L’accident de Fukushima Daiichi (11 mars 2011) a questionné la capacité de résilience de l’industrie du nucléaire. Le retour d’expérience a permis de formuler des mesures tant pour la prévention que pour la gestion de crise. L’accent a tout particulièrement été mis sur la protection physique des installations. Délaissant de fait les dimensions humaine et organisationnelle, ou tout au moins en les réduisant aux facteurs classiquement connus. La lecture des rapports d’enquête et des témoignages, nous a conduit à étudier par le détail les relations intersectorielles et inter-organisationnelles qui se sont jouées et nouées entre les acteurs de la crise au plus fort de cette dernière, entre le 11 et le 15 mars 2011. Notre thèse vise à identifier, analyser et expliquer les différents mécanismes et processus de décision qui se sont créés et qui ont reconfigurés les relations et rapports préalablement institués entre les décideurs politiques et les gestionnaires de la crise sur site.
Study of the relationship between political and technical leaders in the management of the Fukushima Daiichi accident between march 11th and 15th 2011
The Fukushima Daiichi accident (March 11 2011) raised questions about the capacity of resilience of the nuclear industry. Learning the experience enabled to take measures for prevention but also for crisis management. The focus was especially on the physical protection of facilities, neglecting the human and organizational dimensions or reducing the cause of the accident to classically known factors. Reading official reports of investigation and testimonies of stakeholders led us to study in detail intersectional and inter-organizational relations which developed between the actors during the management of the accident, in particular the beginning of the accident, between 11 and 15 March 2011. Our thesis aims to identify, analyze and explain the different mechanisms and decision-making processes which was created and which reconfigured the previously established relations between policy makers and managers of the crisis on site.
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