Thèse de doctorat en Sciences de Gestion
Sous la direction de François-Xavier de Vaujany.
Soutenue le 01-07-2019
à Paris Sciences et Lettres (ComUE) , dans le cadre de Ecole doctorale SDOSE (Paris) , en partenariat avec Dauphine Recherches en management (Paris) (laboratoire) , Université Paris Dauphine-PSL (établissement de préparation de la thèse) et de Dauphine Recherches en Management / DRM (laboratoire) .
Le président du jury était Jean-Pierre Bréchet.
Le jury était composé de François-Xavier de Vaujany, Jean-Pierre Bréchet, Bernard Leca, Damien Mourey, Jean-François Chanlat, Olivier Germain, Sabine Carton.
Les rapporteurs étaient Bernard Leca, Damien Mourey.
Le coworking est un phénomène émergent du 21e siècle. L’ouverture du premier espace de coworking à Paris remonte à 2008. Ce travail de recherche a été mené entre 2015 et 2018 à partir d’une autoethnographie. Le chercheur a pris les rôles de manager de communauté tout en cultivant des perspectives à la fois critiques et phénoménologiques. Il s’agissait de comprendre le phénomène « de l’intérieur ». A partir de deux terrains et d’une exploration plus large de l’écosystème parisien du coworking, la thèse identifie douze pratiques de légitimation du coworking qui ont peu à peu contribué à l’émergence d’un véritable champ du coworking. Parallèlement, ces pratiques de légitimation ont remis en question la place de l’individu dans la communauté et dans la société. En complément de la théorie institutionnelle et de la phénoménologie, nous analysons cette évolution à partir la tradition anarchiste humaniste.
Practices of legitimation and emergence of a field : ten years of coworking in Paris
Coworking is an emerging phenomenon of the 21st century. The first coworking space in Paris opened in 2008. This research work has been conducted between 2015 and 2018 through an autoethnographic research design. I used to work as a community manager while cultivating both critical and phenomenological perspectives. This work aims at understanding the phenomenon "from the inside". Based on two fieldworks and a broader exploration of the Parisian ecosystem of coworking, the thesis identifies twelve practices of legitimation of coworking that have gradually contributed to the emergence of the field of coworking. At the same time, these legitimizing practices have challenged the position of the individual in the community and in society. In addition to institutional theory and phenomenology, I analyze this phenomenon from the anarchist humanist tradition.
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