Modélisation de l'éblouissement d'inconfort dans des situations dynamiques
Auteur / Autrice : | Joffrey Girard |
Direction : | Roland Brémond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Signal, Image, Automatique |
Date : | Soutenance le 17/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des réseaux. Laboratoire Exploitation, Perception, Simulateurs et Simulations (Paris ; 2009-2019) - Laboratoire Exploitation- Perception- Simulateurs et Simulations / IFSTTAR/LEPSIS |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Gabaude |
Examinateurs / Examinatrices : Roland Brémond, Dominique Dumortier, Patrick Le Callet, Anne-Catherine Scherlen, Céline Villa | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Dumortier, Patrick Le Callet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’éblouissement d’inconfort est défini comme la sensation de gêne ressentie par un observateur en présence de sources lumineuses, sans nécessairement impacter ses performances visuelles. Ce doctorat s’intéresse à ce phénomène dans le cadre d’une situation d’éclairage extérieur. Bien que beaucoup de modèles de prédiction de l’éblouissement d’inconfort aient été établis dans la littérature, aucun d’entre eux ne fait consensus en éclairage extérieur. De plus, la majorité de ces modèles ont été conçus pour prédire l’éblouissement d’inconfort quand une seule source immobile est présente dans le champ visuel de l’observateur. Or, en éclairage extérieur, l’usager est généralement en mouvement par rapport aux nombreuses sources qui l’entourent. Pour étudier ce phénomène dans des situations dynamiques à sources multiples, plusieurs expérimentations psychovisuelles ont été conduites en laboratoire sur des panels de participants, en proposant des stimuli multi-sources et dont les caractéristiques (luminance, taille apparente, position) varient périodiquement. Grâce aux données collectées, un modèle de prédiction de probabilité de quatre niveaux de gêne a été établi. Il dépend des caractéristiques photométriques et géométriques de la scène visuelle