Thèse soutenue

FUNAFUTI, évolutions et interactions d'un espace hybride insulaire. Défis climatiques et adaptations territoriales
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Auteur / Autrice : Fabian Rodrigo Gutierrez cortes
Direction : Christian Pédelahore de Loddis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Architecture
Date : Soutenance le 22/03/2019
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut parisien de recherche Architecture, urbanistique, société
Jury : Président / Présidente : Chris Younès
Examinateurs / Examinatrices : Christian Pédelahore de Loddis, Esméralda Longépée, Maurizio Alì
Rapporteurs / Rapporteuses : Louis Marrou

Mots clés

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Résumé

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Aujourd'hui les conséquences de la crise climatique -telles que la diminution de la surface terrestre due à l'augmentation du niveau des océans- intensifient les interrogations sur l'avenir de la population et des territoires insulaires de l'océan Pacifique. Funafuti, principal atoll du Tuvalu, apparaît comme un exemple emblématique des transformations territoriales du Pacifique Sud, là où les mutations spatiales provoquées par la submersion des sols a donné origine, pendant le dernier siècle, à des changements dans la fabrique et les usages de l'espace, c'est-à-dire à une transition graduelle d’un habitat terrestre vers des habitats hybrides.Les méthodes et procédures que nous avons mis en place pour cette recherche,consistent dans l'étude rétrospective des processus d'adaptation des dispositifs spatiaux, saisis et interprétés dans leurs morphologies, leurs typologiques et leurs symboliques, établissant et rendant compte des interdépendances, évolutions, et variations des strates géographiques et urbaines qui en façonnent et en constituent l'identité. Notre étude se concentre sur la période de 1945 à 2016, là où l'intensité des interactions anthropiques et naturelles est la plus importante et en amplification.Notre hypothèse principale est que l'habitat insulaire se situe contextuellement et pragmatiquement dans une dynamique d'adaptation hybride face à la montée progressive des eaux au sein de l'atoll. Cette mutation marque une importante rupture perceptive et opératoire du concept de limite entre paysage et territoire, et donne origine à l'apparition de nouveaux dispositifs socio-spatiaux in situ. Analyser le comportement des évolutions de l'habitat contemporain insulaire face aux déficits climatiques, nous semble d’une brûlante actualité aux fins d’orienter une actualisation et un approfondissement scientifiques et raisonnés des connaissances contextuelles concourant à la production matérielle et symbolique des territoires océaniques.