Thèse soutenue

Optimisation des programmes d’activité physique destinés à la prévention des chutes chez les personnes âgées institutionnalisées : influence de la sensibilité cutanée plantaire et du moment de la journée.
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Auteur / Autrice : Karim Korchi
Direction : Frédéric NoéThierry Paillard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives
Date : Soutenance le 18/06/2019
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Thierry Paillard

Résumé

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L’ensemble de ce travail doctoral avait pour objectif d’optimiser les effets des programmes d’activités physiques pour prévenir les chutes chez les personnes âgées institutionnalisées. Le contrôle postural et la locomotion étant fondamentaux dans la prévention des chutes, il convient de les stimuler régulièrement par une pratique physique adaptée. Par ailleurs, l’amélioration de la sensibilité cutanée plantaire peut permettre d’améliorer le contrôle postural et la locomotion. Même si les bénéfices potentiels d'une stimulation des afférences cutanées plantaires par la pratique d’exercices pieds nus sont multiples, l’intérêt de cette modalité de pratique des activités physiques à destination des personnes âgées reste à démontrer. Deux groupes de personnes âgées ont ainsi dû suivre le même programme d’activités physiques, pieds-nus pour un groupe et en portant des chaussures pour l’autre groupe. Les principaux résultats ont révélé qu’un programme d’activités physiques pratiqué pieds nus améliorait davantage la sensibilité cutanée plantaire et le contrôle postural qu’un programme pratiqué avec des chaussures. Malgré l’avancée en âge, le système sensori-moteur semble toujours bénéficier d’une certaine plasticité. Ce système sensori-moteur peut être stimulé en sollicitant notamment les mécanorécepteurs cutanés plantaires. Les effets d’un programme d’activités physiques peuvent également être optimisés en plaçant les séances au moment de la journée le plus approprié. En évaluant l’influence du moment de pratique au cours de la journée, nous avons pu montrer qu’un programme d’activités physiques réalisé l’après-midi provoquait des effets positifs plus marqués qu’un programme réalisé le matin. De manière surprenante, le contrôle postural des sujets qui s’entraînaient l’après-midi s’améliorait principalement le matin, au moment de la journée où il est le plus efficace chez les personnes âgées. Ces adaptations seraient en phase avec le moment de la journée où les fonctions cognitives sont également optimales, c’est-à-dire le matin.