Former des animateurs socio-culturels : le projet et le marché
Auteur / Autrice : | François Lecolle |
Direction : | François Vatin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 18/11/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (France). Equipe (Nanterre) - Institutions et dynamiques historiques de l'économie et de la société (France ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : David Lepoutre |
Examinateurs / Examinatrices : François Vatin, David Lepoutre, Francis Lebon, Scarlett Salman | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francis Lebon, Philippe Chanial |
Mots clés
Résumé
Afin d’exercer leur activité, les animateurs doivent être diplômés, et donc à cette fin suivre une formation. La production des formations, activité qui se veut éducative, est progressivement amenée à se penser en tant qu’activité marchande. L’objet de la thèse est d’en étudier l’économie et d’en éclairer les divers aspects, finances, marchés, acteurs,ressources pédagogiques, régulations, équilibres et évolutions. Le modèle économique des organismes de formation repose sur quatre facteurs déterminants : le flux des animateurs, qui assure une demande continue ; l’utilisation d’une main d’œuvre engagée et à bas coût ; le financement des formations professionnelles par les collectivités territoriales ; des formations dont l’investissement de forme a été réalisé de longue date. L’emprise du marché dilue graduellement leur « programme institutionnel » originel de socialisation et de transformation de la société via l’éducation.