Auteur / Autrice : | Érik Bullot |
Direction : | Hervé Joubert-Laurencin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle : Cinéma |
Date : | Soutenance le 18/06/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire des arts et des représentations (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuelle André |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Joubert-Laurencin, Emmanuelle André, Cécile Sorin, Barbara Le Maître | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cécile Sorin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse sur travaux, intitulée THÉORIE DE LA DÉMARCHE, présente un ensemble de recherches et d’enquêtes autour du cinéma et de ses métamorphoses. La mutation technique du médium, sa dissémination dans l’espace social ont transformé nos usages. Nous continuons à appeler cinéma un médium désormais dissocié de son dispositif technologique. Il semble persister sous son avatar numérique à la manière d’une promesse, d’un fantôme ou d’un double. La série des travaux étudient cette transformation dans les relations du cinéma à l’art contemporain, son devenir performatif, ses marges et ses frontières. À la manière d’une histoire contre-factuelle, les travaux privilégient les figures oubliées, les impasses, les seuils, les trous noirs, les fantômes, les rencontres sans suite, les anachronismes. Un mémoire original est consacré aux relations de l’écrivain Raymond Roussel au cinéma, à la lumière des travaux sur le cinéma des premiers temps, l’archéologie des médias et le processus de remédiation. Si le cinéma est absent, au sens littéral, de l’œuvre de Roussel, il ne cesse de l’informer par le biais d’allusions aux dispositifs optiques, au cinéma des attractions, au cinéma vivant. À travers cette enquête, le cinéma semble être devenu, au fil de ses transformations et de ses avatars, un « signifiant flottant ».