« L'espace-entre » : une nouvelle culture artistique de la postproduction
Auteur / Autrice : | Mahé Othmani |
Direction : | Gérard Pelé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et sciences de l'art |
Date : | Soutenance le 05/06/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Lussac |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Pelé, Giusy Pisano, Sana Jemmali-Ammari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objet de cette thèse est le processus créatif de réappropriation dans les arts de la postproduction, visuels, sonores et littéraires. Une esthétique propre au contexte de recontextualisation de formes déjà divulguées (tels les œuvres et les logos…) et de la réutilisation d’images faites au préalable, peut être formulée à partir des enjeux artistiques, mais aussi éthiques, sociologiques, et sous plusieurs angles voire phénoménologie, philosophie, anthropologie, cognition, didactique, etc. Construite à partir des questions soulevées par le travail artistique de quelques artistes de référence tels que Douglas Gordon, Candice Breitz, Kendell Geers…, cette thèse examine la notion d’agencement / contextualisation qui apparaît ici d’une part comme le processus de l’artiste qui travaille avec des signes culturels déjà divulgués et d’autre part comme une forme d’organisation qui favorise une diversité de relations entre les signes. Nous aborderons également le processus créatif d’un point de vue esthétique. La question est de savoir si les considérations esthétiques interviennent de manière consciente et/ou inconsciente au cours du processus créatif de recontextualisation / contextualisation et si les choix au cours de ce processus créatif ont un impact sur l’esthétique. En outre, nous étudierons le rapport qu'entretient l’artiste de la postproduction avec « son » esthétique. L'analyse de ce corpus d’œuvres, du point de vue de l'esthétique et de l’histoire de l’art, permet de les regrouper sous un concept unique de postmodernité. Cette approche permet de réfléchir sur le statut même de cette pratique artistique établie sur le « refaire » et la recontextualisation / contextualisation.