Thèse soutenue

Incitations non-réglementaires et comportement des banques : le marché boursier, les taxes et le capital social

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : José Maria Martin Flores
Direction : Christophe Moussu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 06/06/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Management Panthéon-Sorbonne (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ESCP Europe (2009-....)
Jury : Président / Présidente : Laurent Weill
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Moussu, Laurent Weill, Laetitia Lepetit, Lars Norden, Alberta Di Giuli, Michael Troege
Rapporteurs / Rapporteuses : Laetitia Lepetit, Lars Norden

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Dans le premier chapitre de cette thèse, nous étudions l’impact du marché boursier sur la résistance des banques en temps de crise. Comme pour les banques cotées, nous observons que les banques privées qui sont vulnérables dans une crise financière tendent à le rester dans la crise suivante. Toutefois, pour les banques privées, il existe également un groupe de banques résilientes à des chocs successifs. L’examen des banques devenant cotées révèle que les banques davantage exposées à des investisseurs de court terme tendent à accroître leurs risques. Les banques résilientes aux chocs quand elles étaient privées, deviennent alors plus vulnérables aux crises lorsqu’elles sont soumises à certaines pressions à court terme du marché. Dans le deuxième chapitre, nous examinons l’impact d’un changement fiscal visant à réduire le traitement fiscal déséquilibré entre capitaux propres et dettes en ce qui concerne la déductibilité de leurs coûts respectifs. Nous observons que la mise en place d’un tel changement fiscal induit une augmentation de fonds propres des banques. La suppression de cette mesure induit chez les banques un comportement inverse de réduction du capital. Dans le troisième chapitre, nous étudions comment le niveau de capital social (mesuré par l’adhésion aux normes civiques et la densité des réseaux sociaux) peut influer le comportement des banques. Nous mettons en évidence le fait que le capital social réduit la probabilité qu'une banque commette une fraude. Nous montrons également qu’une fois que la faute est révélée, les banques perdent davantage des parts de marché dans les zones géographiques caractérisées par des niveaux de capital social plus élevés.