Thèse soutenue

Essais sur la théorie de la décision et l'efficacité économique
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Auteur / Autrice : Ariane Charpin
Direction : Philippe Gagnepain
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 01/02/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....)
Laboratoire : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Philippe Tropeano
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Gagnepain, Emmanuel Frot
Rapporteurs / Rapporteuses : Sara Biancini, Paola Valbonesi

Résumé

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Cette thèse de doctorat s’intéresse à deux thèmes distincts : la prise de décision en situation de risque et l’efficacité économique. Ces deux questions sont traitées dans un cadre empirique en utilisant des bases de données uniques. Le premier chapitre teste les modèles théoriques de décision en situation de risque sur des données réelles de paris hippiques pour identifier la théorie qui permet la meilleure description des choix des individus. Ce chapitre montre que les théories comportementales de la décision en situation de risque (théorie des perspectives cumulées et modèle de l’utilité dépendante du rang) sont mieux adaptées pour expliquer le comportement des parieurs observé dans les données que la théorie de l’utilité espérée. Le second chapitre estime l’effet d’une concentration entre deux grandes entreprises du secteur des transports urbains en France sur leurs coûts. Les résultats obtenus mettent en évidence que la fusion n’a pas entraîné de gains d’efficacité pour les parties à la fusion. Ce résultat s’explique notamment par le contexte dans lequel la fusion a été menée, en particulier les raisons du choix de la cible, la perception des clients et des employés de la fusion, les différences de culture entre les entreprises et la préparation opérationnelle de l’opération. Le troisième chapitre examine l’impact d’une plus grande discrétion dans les procédures d’appels d’offres sur la sélection des opérateurs, en particulier leur productivité. Le résultat principal est que la procédure qui accroît potentiellement le pouvoir discrétionnaire des acheteurs publics conduit à la sélection d’entreprises moins efficaces qu’une procédure n’impliquant pas ou peu de discrétion. Nos analyses complémentaires suggèrent que le résultat s’explique par l’effet d’une plus grande discrétion à l’étape de sélection des entreprises.